Newsletter Ausgabe 1 – 2015
Newsletter Numéro 1 – 2015

Sehr geehrte Damen und Herren

Mesdames, Messieurs,

Das erste halbe Jahr 2015 war ereignisreich für die Kinderrechte in der Schweiz! Wir werfen in diesem Newsletter einen Blick zurück und schauen gleichzeitig nach vorne: Am 4. Februar hat der UN-Kinderrechtsausschuss seine Abschliessenden Bemerkungen (Concluding Observations) zur Umsetzung der Kinderrechte in der Schweiz publiziert – was passiert jetzt? Die Vernehmlassung zum 3. Fakultativprotokoll, das Kindern in der Schweiz die Möglichkeit einer Beschwerde direkt an den UN-Kinderrechtsausschuss ermöglichen wurde, ist eröffnet und läuft noch bis zum 2. Juli. Die Pa. Iv. Amherd (07.402): „Verfassungsgrundlage für ein Bundesgesetz über die Kinder- und Jugendförderung sowie über den Kinder- und Jugendschutz" wurde am 4. Mai in der Sondersession des Nationalrats leider nur teilweise unterstützt.

Wir wünschen Ihnen eine spannende Lektüre und erholsame Auffahrts- und Pfingsttage!

Ihr Netzwerk Kinderrechte Schweiz

Übersicht über die Inhalte dieses Newsletters:

  • 108 Empfehlungen des UN-Kinderrechtsausschusses an die Schweiz
  • Concluding Observations des UN-Kinderrechtsausschusses - Wie geht es weiter?
  • Vernehmlassungsverfahren zum 3. Fakultativprotokoll eröffnet
  • Pa. Iv. Amherd: Nationalrat für "aktive" Kinder- und Jugendpolitik, aber gegen Mitwirkung und Kompetenzen des Bundes
  • Das neue Kindesschutzrecht - eine erste Bilanz
  • Kinderrechte im Parlament - Rückschau auf die Frühjahrssession 2015
  • 68. Session des UN-Kinderrechtsausschuss in Genf
  • 28. Session des Menschenrechtsrates
  • Weitere Aktualitäten
  • Veranstaltungen

La première moitié de l’année 2015 a été riche en évènements pour les droits de l’enfant en Suisse. Dans cette newsletter nous jetons un regard en arrière et en même temps nous regardons vers l’avenir : le 4 février le Comité des droits de l’enfant a publié ses observations finales (Concluding Observations) au sujet de la mise en œuvre des droits de l’enfant en Suisse – Quelle est la suite des évènements ? La procédure de consultation concernant le 3ème protocole facultatif, qui donnerait aux enfants la possibilité de déposer une plainte directement au Comité des droits de l’enfant, est ouverte est durera jusqu’au 2 juillet. L’ Iv.Pa Amherd (07.402): „Loi fédérale sur l’encouragement et la protection des enfants et des jeunes“ a malheureusement seulement partiellement été soutenue le 4 mai lors de la session spéciale du Conseil national.

Nous vous souhaitons une lecture passionnante et des jours d’Ascension et de Pentecôte reposantes.

Votre Réseau suisse des droits de l’enfant

Cette newsletter du Réseau suisse des droits de l’enfant vous informe sur :

  • 108 recommandations du Comité des droits de l’enfant à l’égard de la Suisse
  • Concluding Observations du Comité des droits de l’enfant – Quelle est la suite des évènements?
  • Procédure de consultation du 3ème protocole facultatif ouverte
  • Iv.Pa Amherd: Conseil national pour une politique de l’enfance et de la jeunesse "active" mais contre la participation et les compétences de la confédération
  • Le nouveau droit de protection de l’enfant - un premier bilan
  • Droits de l'enfant au Parlement - Rétrospective session de printemps 2015
  • 68ème session du Comité des droits de l’enfant à Genève
  • 28ème session du Conseil des droits de l’homme
  • Autres actualités
  • Manifestation

108 Empfehlungen des UN-Kinderrechtsausschusses an die Schweiz
108 recommandations du Comité des droits de l’enfant à l’égard de la Suisse

 

Der UN-Ausschuss für die Rechte des Kindes hat seine Empfehlungen veröffentlicht, wie die Schweiz die Umsetzung der Kinderrechte in ihrem Land verbessern sollte. Die so genannten „Concluding Observations“ des internationalen Komitees von Kinderrechtsexperten mahnen einerseits das bisher lückenhafte Engagement von Bund und Kantonen bei der Umsetzung der UN-Kinderrechtskonvention (KRK) an: eine geeignete schweizweite Strategie zur  Umsetzung der KRK fehlt ebenso wie eine Stelle, die die Anstrengungen zur  Umsetzung auf Bundes-, Kantons- und Gemeindeebene koordinieren und vorantreiben kann. Ebenfalls fordert der UN-Ausschuss, dass es einen unabhängigen Monitoringmechanismus (z.B. eine Ombudsstelle) für Kinder gibt, der auch Beschwerden entgegen nehmen und untersuchen kann.

Auf der anderen Seite macht der Ausschuss Empfehlungen zu einer grossen Bandbreite von konkreten Themen: Er wiederholt seine Forderung nach einem expliziten Verbot der körperlichen Bestrafung von Kindern und macht auf die mangelhaften Bildungschancen von asylsuchenden Kindern und Kindern mit Behinderungen aufmerksam. Neu stehen auch das Wohl von Kindern aus Leihmutterschaften und chirurgische Eingriffe an Kindern mit uneindeutigen Geschlechtsmerkmalen im Fokus des Ausschusses.

Das Netzwerk Kinderrechte Schweiz zieht eine positive Bilanz aus der Veröffentlichung der Liste. Der UN-Kinderrechtsausschuss hat sehr gut erfasst, wo die kritischen Punkte in der Schweiz liegen. Die Empfehlungen sprechen Missstände an, für deren Verbesserung sich NGOs aus den Bereichen Kinderschutz, Kinderrechte und Kinder- und Jugendförderung seit Jahren einsetzen. Die Concluding Observations sind ein wichtiges Referenzdokument für alle, die sich für die Kinderrechte einsetzen, denn sie sind bindend für die Schweiz. Nutzen auch Sie die Empfehlungen des UN-Kinderrechtsausschusses in Ihrem Einsatz für die Kinderrechte in der Schweiz!

Le Comité des droits de l’enfant a publié ses recommandations sur la manière comment la Suisse devrait améliorer la mise en oeuvre des enfants dans son pays. Ces recommandations, appelées « Concluding Observations », du comité international d’experts en droits de l’enfant rappellent d’un côté l’engagement jusqu’à présent lacunaire de la Confédération et des cantons dans la mise en oeuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) : il manque autant une stratégie à l’échelle suisse pour la mise en oeuvre de la CDE qu’une instance pouvant encourager les efforts pour la mise en oeuvre au niveau de la Confédération, des cantons et des communes. Le Comité demande également qu’il existe un organisme de surveillance indépendant (par exemple un service d’Ombudsman) pour les enfants, qui pourrait également recueillir et examiner des plaintes.

De l’autre côté le Comité fait des recommandations sur une grande variété de sujets concrets : il réitère sa demande d’une interdiction explicite des punitions corporelles infligées aux enfants et rend attentif aux possibilités de formation limitées pour les enfants requérants d’asile et les enfants handicapés. Depuis peu l’intérêt supérieur de l’enfant né d’une mère porteuse ou les interventions chirurgicales sur des enfants avec des organes génitaux ambigus sont également au centre des préoccupations du Comité.

Le Réseau suisse des droits de l’enfant tire un bilan positif de la publication de la liste. Le Comité des droits de l’enfant a très bien saisi ou se trouvent les points critiques en Suisse. Les recommandations adressent des griefs pour lesquels des ONG des domaines de la protection de l’enfance, des droits de l’enfant et de la promotion de l’enfance et de la jeunesse s’engagent depuis des années. Les Concluding Observations sont un document de référence important pour tous ceux qui s’engagent pour les droits de l’enfant car elles sont contraignantes pour la Suisse. Utilisez les recommandations du Comité des droits de l’enfant dans votre travail pour les droits de l’enfant en Suisse !

 


Concluding Observations des UN-Kinderrechtsausschusses - Wie geht es weiter?
Concluding Observations du Comité des droits de l’enfant - Quelle est la suites des évènements?

 

Am 4. Februar 2015 richtete der UN-Kinderrechtsausschuss seine Abschliessenden Bemerkungen (Concluding Observations) zur Verbesserung der Umsetzung der UN-Kinderrechtskonvention und des Fakultativprotokolls betreffend den Verkauf von Kindern, die Kinderprostitution und die Kinderpornografie an die Schweiz. Der Bund wird in den kommenden drei Jahren abklären, ob und wie er die Empfehlungen umsetzen wird. Folgende Meilensteine sind im Follow-up des Bundes bisher vorgesehen:

  • Informationsbeschaffung: Ermitteln der Inhalte der Empfehlungen, Hintergründe (nach Art. 22-24 KJFV), bis Mitte 2016
  • Entscheidfindung: Klärung von Zuständigkeiten unter den Bundesämtern, Prioritäten und mögliche Massnahmen zusammenstellen (nach Art 20 KJFG), ab Mitte 2016
  • Entscheid Bundesrat zum Massnahmenpaket (nach Art 22-24 KJFV), frühestens Ende 2017
  • Umsetzen des Massnahmenpakets, (evtl. nach Art 2 oder 22 KJFV), ab 2018
  • Datensammeln für den nächsten Staatenbericht (fällig 25. September 2020)

Neben den Bundesämtern, in deren Zuständigkeit die jeweiligen Empfehlungen fallen, wird auch die Konferenz der kantonalen Sozialdirektorinnen und Sozialdirektoren (SODK) in die Koordination der Umsetzung der Empfehlungen einbezogen.

Das Netzwerk Kinderrechte Schweiz und weitere zivilgesellschaftliche Akteure werden die Umsetzung der Empfehlungen verfolgen (Monitoring) und mit eigenen Aktivitäten sowie gemeinsam mit Bund, Kantonen und Gemeinden fördern.

Le 4 février 2015 le Comité des droits de l’enfant a adressé à la Suisse ses observations finales (Concluding Observations) sur l’amélioration de la mise en œuvre de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant et du protocole facultatif concernant le vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants. Durant les trois années à venir la Confédération va déterminer si et comment ces recommandations seront mises en œuvre.  Les étapes importantes suivantes sont jusqu’à maintenant prévues pour le suivi :

  • Recherche d’informations : détermination des contenus des recommandations, origines (d’après l’art. 22-24 OEEJ), jusqu’à mi-2016
  • Prise de décision : clarification des responsabilités entre les offices fédéraux, mise sur pied des priorités et des mesures possibles (d’après l’art. 20 LEEJ), dès mi-2016
  • Décision du Conseil fédéral concernant le paquet de mesures (d’après l’art. 22-24 OEEJ), au plus tôt fin 2017
  • Mise en œuvre du paquet de mesures, (éventuellement d’après l’art.2 ou 22 OEEJ), dès 2018
  • Récolte de données pour le prochain rapport étatique (dû le 25 septembre 2020)

Outre les offices fédéraux, desquelles les recommandations relèvent de la compétence, la compétence de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS) est également incluse dans la coordination de la mise en œuvre des recommandations.

Le Réseau suisse des droits de l’enfant et d’autres acteurs civils suivra  la mise en œuvre des recommandations (monitoring) et la favorisera avec des activités propres tout comme en collaboration avec la Confédération, les cantons et les communes.


Vernehmlassungsverfahren zum 3. Fakultativprotokoll eröffnet
Procédure de consultation du 3ème protocole facultatif ouverte

 

Das 3. Fakultativprotokoll sieht u.a. vor, dass Kinder die Verletzung ihrer Rechte direkt dem UN-Kinderrechtsausschuss berichten können. Die Vernehmlassung läuft bis zum 2. Juli.

Das Fakultativprotokoll zur UN-Kinderrechtskonvention betreffend ein Mitteilungsverfahren ist eine wichtige Ergänzung zur UN-Kinderrechtskonvention (UN-KRK). Der einzige Kontrollmechanismus zur Einhaltung der UN-KRK und der ersten beiden Fakultativprotokolle besteht derzeit im so genannten Staatenberichtsverfahren, in dem der UN-Kinderrechtsausschuss periodisch Berichte des Staates und der Zivilgesellschaft prüft und Empfehlungen ausspricht. Das 3. Fakultativprotokoll sieht drei weitere Kontrollverfahren vor, wie sie auch bei anderen Menschenrechtsübereinkommen der UNO üblich sind.

Die Schweiz hat das Fakultativprotokoll bisher nicht ratifiziert, da zunächst Abklärungen zur Möglichkeit der Umsetzung in der Schweizer Rechtsordnung getroffen werden sollten (vgl. Tagungsbericht des SKMR). Der Bundesrat bezeichnete die Ratifikation aber als aus aussenpolitischen Gründen wünschenswert und als wichtiges politisches Signal zur Stärkung der UN-KRK. Nachdem der Ständerat (19.9.2013) und der Nationalrat (17.3.2014) einer Motion von Viola Amherd (12.3623) zur Ratifikation des 3. Fakultativprotokolls zugestimmt hatten, schickt der Bundesrat dieses nun in die Vernehmlassung. Das Netzwerk Kinderrechte Schweiz unterstützt die Ratifizierung des 3. Fakultativprotokolls.

Le 3ème protocole facultatif prévoit entre autres que les enfants que les enfants puissent déposer une plainte devant de Comité des droits de l’enfant en cas de violation de leurs droits. La procédure de consultation dure jusqu’au 2 juillet.

Le Protocole facultatif à la Convention des droits de l’enfant concernant une procédure de plainte individuelle est un complément important à la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CDE). Le seul mécanisme de contrôle du respect de la CDE et des deux premiers protocoles facultatifs consiste en une procédure d’élaboration de rapport, durant laquelle le Comité des droits de l’enfant examine de manière périodique les rapports des Etats membres et de la société civile et émet des recommandations. Le 3ème Protocole facultatif prévoit deux procédures de contrôle, communes à d’autres conventions dur les droits de l’homme de l’ONU .

La Suisse n’a pas encore ratifié le Protocole facultatif, étant donné qu’il faudra en premier vérifier la possibilité de sa mise en œuvre dans l’ordre juridique suisse (cf. Rapport de la journée d’experts du CSDH). Le Conseil fédéral a déclaré que la ratification est souhaitable pour des raisons relevant de la politique extérieure et comme un signal politique pour le renforcement de la CDE. Après que le Conseil des Etats (19.09.2013) et le Conseil national (17.03.2013) aient adopté la motion de Viola Amherd (12.3623) concernant la ratification du 3ème  protocole facultatif le Conseil fédéral envoie donc la motion en procédure de consultation. Le Réseau suisse des droits de l’enfant soutient la ratification du 3ème Protocole facultatif.


Pa. Iv. Amherd: Nationalrat für "aktive" Kinder- und Jugendpolitik, aber gegen Mitwirkung und Kompetenzen des Bundes
Iv.Pa Amherd: Conseil national pour une politique de l’enfance et de la jeunesse "active" mais contre la participation et les compétence

 

Die Pa. Iv. Amherd (07.402): „Verfassungsgrundlage für ein Bundesgesetz über die Kinder- und Jugendförderung sowie über den Kinder- und Jugendschutz" wurde am 4. Mai in der Sondersession des Nationalrats nur teilweise unterstützt.

Begrüssenswert ist zwar, dass der Nationalrat zugestimmt hat, Art. 67 „Förderung von Kindern und Jugendlichen“ Abs. 1 der Bundesverfassung so zu ergänzen, dass Bund und Kantone eine „aktive“ Kinder- und Jugendpolitik verfolgen. Mit 88 zu 86 Stimmen lehnte er den eigentlichen Kern des Verfassungsartikels jedoch ab, nach dem der Bund Grundsätze über die Förderung und den Schutz von Kindern und Jugendlichen und deren Mitwirkung in Politik und Gesellschaft hätte festlegen können (Abs. 1bis). Sowohl die Mitwirkung von Kindern und Jugendlichen als auch die Möglichkeit für den Bund, bei Versäumnissen in den Kantonen ausgleichend einzugreifen, fanden keine Mehrheit. Als nächstes wird sich der Ständerat mit dem Geschäft befassen.

Das Netzwerk Kinderrechte Schweiz hatte sich mit einem Argumentarium an die Nationalrätinnen und Nationalräte gewandt und die Annahme von Abs. 1 und Abs 1bis gefordert. 

L’Iv.Pa. Amherd 07.402. „Loi fédérale sur l’encouragement et la protection des enfants et des jeunes, Base constitutionnelle“ n’a été soutenue que partiellement lors de la session spéciale du Conseil national le 4 mai dernier.

On peut toutefois saluer le fait que le Conseil national ait accepté de compléter l’article 67 «  Encouragement des enfants et des jeunes » alinéa 1 de la Constitution fédérale de manière à ce que la Confédération et les cantons poursuivent une politique de l’enfance et de la jeunesse active. Cependant il a refusé le cœur même de l’article constitutionnel avec 88 contre 86 voix, selon lequel la Confédération aurait pu définir les principes de l’encouragement et la protection des enfants et des jeunes et de leur participation dans la politique et la société (alinéa 1bis). Tant la participation des enfants et des jeunes que la possibilité pour la Confédération d’intervenir afin d’équilibrer les négligences des cantons n’ont pas obtenu la majorité. C’est à présent au tour du Conseil des Etats de s’occuper de ce sujet.

Le Réseau suisse des droits de l’enfant s’était adressé aux conseillères et conseillers fédéraux avec un argumentaire et avait appelé à l’adoption de l’alinéa 1 et l’alinéa 1bis.


Das neue Kindesschutzrecht - eine erste Bilanz
Le nouveau droit de protection de l’enfant - un premier bilan

 

Das Schweizerische Kompetenzzentrum für Menschenrechte (SKMR) hat eine erste Bilanz mit Daten aus den Kantonen Genf, Waadt und Zürich zum Kindesschutzrecht veröffentlicht, das am 1.1.2013 in Kraft getreten ist.

Zu den Neuerungen gehörten insbesondere die personelle Zusammensetzung der neuen interdisziplinären und professionellen Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde (KESB), die Kindesanhörung durch die KESB sowie die neu für das Kind vorgesehene Verfahrensvertretung. Die Bilanz wird von der Frage geleitet, wie bestimmte Verpflichtungen der UN-Kinderrechtskonvention im neuen System umgesetzt werden, namentlich die Kindesanhörung, die Kindesvertretung während des Verfahrens und der Zugang des Kindes zum Kindesschutzsystem.

Le Centre suisse de compétence pour les droits humains (CSDH) a publié un premier bilan du droit de protection de l’enfant entré en vigueur le 1.1.2015 avec des données des cantons de Genève, Vaud et Zurich

Les changements portent notamment sur la composition interdisciplinaire et professionnelle de l’autorité de protection, sur l’audition de l’enfant par ladite autorité ainsi que sur la représentation de l’enfant prévue désormais par un-e représentant-e de procédure. Le fil rouge du bilan est la question de la manière de mettre en œuvre certaines obligations de la Convention relative aux droits de l’enfant, notamment l’audition de l’enfant, la représentation durant une procédure et l’accès de l’enfant au système de protection.


Kinderrechte im Parlament - Rückschau auf die Frühjahrssession 2015
Droits de l'enfant au Parlement - Rétrospective session de printemps 2015

 

Im Nationalrat waren aus kinderrechtlicher Sicht Änderungen beim Kindesunterhalt und der Kindesobhut Thema: Die mit dem Geschäft „Zivilgesetzbuch. Kindesunterhalt“ beabsichtigte Gesetzesänderung stellt Kinder unverheirateter Eltern beim Unterhalt jenen von verheirateten Eltern rechtlich gleich und stärkt zudem die Stellung der Kinder in familienrechtlichen Gerichtsverfahren. Sowohl Nationalrat als auch Ständerat heissen die neuen Regeln zum Kindesunterhalt in der Schlussabstimmung gut und führen zusätzlich auch eine gesetzliche Grundlage zur Harmonisierung der Alimentenbevorschussung und des Alimenteninkassos ein, sowie die explizite Erwähnung und Prüfung der Möglichkeit der alternierenden Obhut. In diesem Zusammenhang hat der Nationalrat auch das Postulat der nationalrätlichen Rechtskommission „Alternierende Obhut: Klärung der Rechtsgrundlagen und Lösungsvorschläge“ an den Bundesrat überwiesen. Das Postulat fordert vom Bundesrat einen Bericht über die rechtlichen Probleme, welche sich durch die alternierende Obhut der Kinder im Scheidungs- oder Trennungsfall ergeben.

Familienpolitisch von Interesse waren die Motion Feri „Familienergänzungsleistungen als Mittel zur Armutsbekämpfung“ und die Motion (Hodgers) Trede „Einführung eines kantonalen Vaterschaftsurlaubes“. Erstere verlangt, ein Rahmengesetz für Ergänzungsleistungen für Familien auszuarbeiten, die zweite will die gesetzliche Möglichkeit für die Kantone schaffen, damit diese einen durch Sozialversicherungsbeiträge finanzierten Vaterschaftsurlaub einführen könnten. Beide Vorstösse wurden jedoch vom Nationalrat abgelehnt.

Schliesslich befasste sich der Nationalrat auch mit zwei Motionen der nationalrätlichen Rechtskommission. Die Motion „Ergänzung von Artikel 260bis StGB (Art 187 StGB, „Sexuelle Handlungen mit Kindern“)“ verlangt, dass der Tatbestand der sexuellen Handlungen mit Kindern den Deliktskatalog von Artikel 260bis StGB, „strafbare Vorbereitungshandlungen“, aufgenommen wird. Die Motion „Artikel 198 StGB. Von Antrags- zu Offizialdelikt“ verlangt eine Änderung von Artikel 198 des Strafgesetzbuches (StGB; SR 311.40), wonach sexuelle Belästigung von Kindern unter 16 Jahren neu von Amtes wegen verfolgt wird. Der Nationalrat hat beide Motionen überwiesen.

Mit einer Thematik, die auch vom UNO-Kinderrechtsausschuss moniert wurde, befasste sich der Ständerat: Er hat die Motion der nationalrätlichen Gesundheitskommission „Verschreibung von Ritalin“ abgelehnt. Der Vorstoss beauftragt den Bundesrat dafür zu sorgen, dass im Rahmen der Umsetzung des Betäubungsmittelgesetzes Ritalin nur dann verschrieben wird, wenn es wirksam, zweckmässig und wirtschaftlich ist sowie im Rahmen einer umfassenden Therapie oder Behandlung verabreicht wird.

In der Schlussabstimmung verabschiedete das Parlament zudem die parlamentarische Initiative Aubert „Schuldenprävention. Keine Werbung für Kleinkredite“ und verlangt somit ein Verbot von Werbung für Kleinkredite mit der Begründung, dass gerade diese für die Überschuldung von Jugendlichen zwischen 16 und 25 Jahren mitverantwortlich sind. Das Parlament will aggressive Werbung für Kleinkredite verbieten, um insbesondere Jugendliche vor Überschuldung zu schützen.

Au Conseil national les changements concernant l’entretien des enfants et la garde des enfants étaient des sujets touchant aux droits de l’enfant : avec l’objet « Code civil. Entretien des enfants » le changement de loi envisagé permettra de supprimer les inégalités de traitement entre les enfants de parents mariés ou divorcés et ceux de parents non mariés en matière de la contribution d’entretien. Le Conseil national ainsi que le Conseil des Etats ont tous deux accepté la nouvelle loi concernant l’entretien des enfants lors du vote final et établissent une base légale pour l’harmonisation pour les avances et les recouvrements des pensions alimentaires ainsi que la mention explicite et l’examen de la garde alternée. En lien avec cela le Conseil national a également transmis au Conseil fédéral le postulat de la commission des affaires juridiques du Conseil national « Garde alternée. Clarification des règles légales et pistes de solutions ». Le postulat invite le Conseil fédéral à présenter un rapport sur les problèmes juridiques posés par la garde alternée des enfants en cas de divorce ou de séparation.

Du point de vue de la politique familiale il est intéressant de mentionner la Motion Feri « Les prestations complémentaires pour les familles. Un moyen de lutter contre la pauvreté » et la motion (Hodgers) Trede « Possibilité pour les cantons d’instituer un congé paternité cantonal ». La première demande l’élaboration d’une loi-cadre régissant les prestations complémentaires pour les familles et la deuxième souhaite des modifications législatives afin d’autoriser les cantons à instituer un congé paternité financé par les cotisations sociales. Les deux motions ont été rejetées par le Conseil national.

Pour finir, le Conseil national a également traité les deux motions de la commission des affaires juridiques du Conseil national. La motion « Compléter l’article 260bis CP (art. 187 CP, « Actes d’ordre sexuel avec les enfants ») » exige que les actes d’ordre sexuel avec des enfants figurent dans la liste des infractions punissables en vertu de l’article 260bis CP (Actes préparatoires délictueux). La motion «  Articl 198 CP. Infraction poursuivie d’office dans certains cas » demande que l’article 198 du Code pénal (CP ; RS 311.0) soit modifié de telle sorte que le harcèlement sexuel d’enfants de moins de 16 ans soit puni d’office. Le Conseil national a transmis les deux motions.

Le Conseil des Etats s’est penché sur une thématique qui a également été critiquée par le Comité des droits de l’enfant : il a rejeté la motion de la commission de la sécurité sociale et de la santé publique « Prescription de Ritaline » qui charge le Conseil fédéral, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi sur les stupéfiants, de veiller à ce que la Ritaline soit prescrite exclusivement lorsque son utilisation est efficace, appropriée et économique et que son administration réponde aux besoins d’une thérapie ou d’un traitement global.

Lors du vote final le Parlement a adopté l’initiative parlementaire Aubert « Prévention de l’endettement par l’interdiction de la publicité en faveur des petits crédits » et exige donc une interdiction de la publicité pour les petits crédits avec pour argument que c’est ceux-ci qui contribuent au surendettement des jeunes entre 16 et 25 ans. Le parlement veut interdire la publicité agressive en faveur des petits crédits, afin de protéger en particulier les jeunes du surendettement.

A cela s’ajoutent dans les deux Conseils différentes interventions et objets touchant à des aspects en lien avec les droits de l’enfant.


68. Session des UN-Kinderrechtsausschuss in Genf
68ème session du Comité des droits de l’enfant à Genève

 

Die 68. Session des UN-Kinderrechtsauschusses fand vom 12. bis 30. Januar in Genf statt. In der ordentlichen Berichterstattung über die Umsetzung der Kinderrechte in den Mitgliedsstaaten war neben Kambodscha, Kolumbien, der Dominikanischen Republik, Gambia, Irak, Jamaika, Mauritius, Schweden, Turkmenistan, Tansania und Uruguay auch die Schweiz an der Reihe. In seinen Concluding Observations stellt der Ausschuss einen grossen Handlungsbedarf fest und gibt 108 Empfehlungen an die Schweiz ab (vgl. Webbeitrag „108 Empfehlungen des UN-Kinderrechtsausschusses an die Schweiz“).

Weiter hat sich der Ausschuss in dieser Session mit seiner zukünftigen Ausrichtung, Organisation und Arbeitsweise insbesondere hinsichtlich den Fakultativprotokollen und dem Berichterstattungswesen befasst. Inhaltlich führte er seine Arbeit an den „General Comments“ zu den Themen „Öffentliche Ausgaben zur Realisierung der Kinderrechte“, „Pubertät“ und „Obdachlose Kinder“ weiter und verabschiedete die Empfehlungen zum Thema „Digitale Medien und Kinderrechte“ aus dem letzten „Day of General Discussion“. Bereits diskutierte der Ausschuss auch Themen für den nächsten „Day of General Discussion“, der 2016 stattfinden wird.

Weitere Informationen:

La 68ème session du Comité des droits de l’enfant a eu lieu à Genève du 12 au 30 janvier. Outre le Cambodge, la Colombie, la République Dominicaine, la Gambie, l’Irak, la Jamaïque, l’Ile Maurice, la Suède, le Turkménistan, la Tanzanie et l’Uruguay c’était également le tour de la Suisse. Dans ses Concluding Observations le Comité note un besoin d’agir et donne 108 recommandations à la Suisse (voir à ce sujet " 108 recommandations du Comité des droits de l’enfant à l’égard de la Suisse " ).

Durant cette session le Comité s’est par ailleurs occupé de son orientation, organisation et fonctionnement futur, en particulier en lien avec les protocoles facultatifs et la procédure d’élaboration des rapports. Pour ce qui est du contenu, le Comité a travaillé aux

Du point du vue du contenu le Comité a continué son travail sur les " General Comments " et les thèmes " Dépenses publiques pour la mise en œuvre des droits de l’enfant ", " Adolescence " et " Enfants des rues " et a adopté les recommandations sur le sujet " Médias numériques et droits de l’enfant " du dernier "  Day of General Discussion ". Le Comité a également discuté de thèmes pour le prochain " Day of General Discussion " qui aura lieu en 2016.

Plus d’informations :


28. Session des Menschenrechtsrates
28ème session du Conseil des droits de l’homme

 

Zwischen dem 2. und 27. März fand in Genf die 28. Session des Menschenrechtsrates statt. Die Märzsession ist aus kinderrechtlicher Sicht die spannendste, da jeweils der Tag der Kinderrechte stattfindet. In diesem Jahr widmete sich dieser Tag dem Thema „Für mehr Investitionen in die Kinderrechte“ und die verabschiedete Resolution fordert die Staaten dazu auf, bereits bei der Budgetplanung die Kinderrechte mitzudenken: Denn die Frage lautet: will man jetzt in die Rechte der Kinder investieren oder später viel mehr für Folgekosten bezahlen? Die Resolution nennt auch bereits das Thema des nächstjährigen Tages der Kinderrechte: „Informations- und Kommunikationstechnologien und sexuelle Ausnützung von Kindern“.

La 2ème session du Conseil des droits de l’homme a eu lieu à Genève du 2 au 27 mars. La session de mars est la plus intéressante du point de vue des droits de l’enfant car chaque année a lieu une journée des droits de l’enfant. Cette année cette journée a été consacrée au sujet «Vers un meilleur investissement dans les droits de l’enfant » et la résolution ratifiée demande aux Etats d’inclure les droits de l’enfant dans le processus de budgétisation. Car la question est : préfère-t-on investir dans les droits de l’enfant maintenant ou devoir payer beaucoup plus pour les conséquences financières ?  La résolution annonce également le thème de la journée des droits de l’enfant de l’année 2016 : « Technologies de l’information et de la communication et exploitation sexuelle des enfants ».


Weitere Aktualitäten
Autres actualités

 

Die Website des Netzwerks Kinderrechte bietet weitere Neuigkeiten rund um die Kinderrechte in der Schweiz, die Sie interessieren könnten:

Le site internet du Réseau suisse des droits de l’enfant propose d’autres news traitant des droits de l’enfant en Suisse qui peuvent vous intéresser, comme:


Veranstaltungen
Manifestations

 

Spannende Veranstaltungshinweise finden Sie in unserem Kalender.

Plus de manifestations dans notre Calendrier.

Newsletter abmelden?
Hier klicken.
Geschäftsstelle Netzwerk Kinderrechte Schweiz
c/o polsan
Effingerstrasse 2
3011 Bern
info@netzwerk-kinderrechte
www.netzwerk-kinderrechte.ch